Mes-remues-meninges

Un p'tit coin de parapluie, contre un coin d'Paradis, il* avait quelque chose d'un Ange .

Jeudi 1er septembre 2011 à 23:58

Ouaouuuh !

C'est pas comme si mon dernier article datait d'Avril ! C'est pas comme si ça faisait ... (le temps de compter sur les doigts) ... 5 MOIS !
Dorénavant, promis, j'écrirai tous les... Oh et puis les promesses hein !
En tous cas pour l'instant je suis là ( ouais, youpi, la voilà... ah non pardon ça j'me l'imagine) pour de nouveaux racontages de vie.

Par quoi commencer ? Comment répondre à la question en suspens "Quoi de neuf ?' que certains relous vous posent quand ça fait deux ans que vous les avez pas vus ?

En fait, peu importe ce qu'il s'est passé ces derniers mois, la vie reprend ici et maintenant et pour la rentrée qui approche, mon anniversaire (mes 20 ans !!!), j'accueille le changement à bras ouverts ! Hasta la vistaaaa !




A bientôt les gens, vous m'avez manqué.



 

Lundi 18 avril 2011 à 14:21


http://mes-remues-meninges.cowblog.fr/images/walle3.jpgEve  et Wall E par Pixar
http://mes-remues-meninges.cowblog.fr/images/walle2.jpg

Film : Wall E (2008)

En trois mots : Un - vrai - bijou.

Un bijou de poésie, d'intelligence, de drôlerie, d'émotion... Et encore, je vous épargne tous les adjectifs qui me  viennent en tête, la liste serait trop longue. En fait, j'ai eu l'impression de retomber en enfance. Pas seulement parce que c'était un dessin animé, mais surtout parce que j'ai retrouvé le même entrain que l'on peut avoir quand on est gamin et qu'on reste comme hypnotisé devant son dessin animé fétiche. J'ai ri, mais alors vraiment de bon coeur devant les péripéties de ces robots humanisés, ce petit héros Wall E (aux faux airs d'E.T.) et à qui l'on s'attache dès les premières minutes du film (oui je me suis attachée à un robot, j'assume). J'ai été attendrie, aussi. Et puis malgré tout ça fait réfléchir. Non pas que le film soit du genre les méchants contre les gentils. Mais c'est un film écologique, humaniste même. Une vraie prouesse donc, qui montre qu'il n'y a pas besoin de grands dialogues et de réfléxions philosophiques pour nous faire réfléchir. L'émotion est beaucoup plus subtil, et j'ai vraiment aimé ça. Alors oui c'est un dessin animé (mais c'est Pixar aussi), mais bizarrement je ne dirais pas que c'est plein de bons sentiments. C'est un peu plus subtil que ça. Et ça fait vraiment du bien de voir des films comme ça, même si ça rend un peu plus guimauve que la normale, j'assume !



Musique du jour : All my days - Alexi Murdoch


Mercredi 6 avril 2011 à 14:05

Passage à vide.
Recherche des raisons de rire aux éclats.


Un ordi qui tombe en panne et qui dévoile mes pensées les plus profondes à un ami (informaticien) de mon père.
Des cours de fac ratés par peur de me mettre à chouiner devant tout le monde.
Une petite culpabilité lorsqu'on me dit qu'on s'est inquiété pour moi.
Un regret, celui d'avoir dit en larmes devant ma mère que pour aller bien, ça me demandait toujours des efforts.
La main un peu maladroite de mon père sur mon épaule.
Un grand père affaiblit qui tourne en rond à l'hôpital.
De l'orgueil chez deux cousines qui ne veulent pas faire le premier pas.
Un corps détestable sous mon regard, un corps qui est mien mais que je ne reconnais pas.
Et des copines merveilleuses qui attendent des explications sur mon moral à plat.


Pour moi aussi, la situation est assez embrouillée.

Dimanche 13 mars 2011 à 19:28

http://mes-remues-meninges.cowblog.fr/images/dream.jpgTrès belle photo trouvée .
L
' être humain est un drôle de personnage. Je suis un être humain(e). Je suis un drôle de personnage.

On passe une  bonne partie de notre temps imparti à râler sur tout, et à y regarder de plus près, sur des trucs qui nous emmerdent pas vraiment la vie. Ou en tous cas, pas le plus important. On se plaint du mauvais temps, du dollar qui fout le camp, des fonctionnaires toujours en grève. A la vérité, on se retrouve finalement à taire ce qui nous tracasse le plus, et à râler contre le petit truc qui va de travers et qui de fait contrarie la trajectoire de notre train-train quotidien. Et c'est quand arrive l'intolérable, la mort d'un être proche, qu'on se rend compte à quel point... On se rend compte de quoi d'ailleurs, à ce moment là ? Qu'on est des crétins, qu'on sait que la vie est courte mais quand même, on préfère faire une montagne d'une goutte de pluie. Et on le connait ce discours en plus ! Ne vivre que pour l'essentiel, l'essence même de la vie, toutes ces phrases véridiques qu'on ne remet pas en question, mais dont on ne fait pas (bon) usage.

Et ça me fait penser à cette phrase d'Amélie Poulain, c'est l'angoisse du temps qui passe qui nous fait tant parler du temps qu'il fait. Peut être en effet. Que même si la vie est courte, il faut bien trouver de quoi la remplir cette vie. Et comme on peut pas se plaindre de ce qui nous tracasse le plus (imaginez-vous demain, en arrivant au boulot/lycée/fac, à répondre à la question banale et presque inutile "ça va ?" : "Eh bien maintenant que t'en parles, vivre m'est difficile en ce moment, je m'interroge sur le sens de ma vie. Oh, rien de bien méchant tu sais, juste l'éternelle question, celle du Pourquoi ?"...).

Parce que ça fait réfléchir de voir nos proches vieillir, avoir peur de la maladie, et que cette semaine l'atmosphère me semblait différente. Comme si je me tournais sur l'essentiel, exceptionnellement. Et demain je reprendrais, en même temps que mes cours, mon train-train quotidien ;).


" Profites de ta jeunesse ma fille, c'est aujourd'hui et maintenant que se construisent les souvenirs ".

Mardi 22 février 2011 à 20:32

 

Et ceux qui sont en haut voudraient redescendre, et ceux qui sont en bas lèvent la tête en s'écriant « Mon Dieu, mais qu'est ce que je fais là ? ». Et entre les deux, il y aura toujours ceux qui se battent, quand même, même sans vraiment trouver leur place.
http://mes-remues-meninges.cowblog.fr/images/melaniepain2c70f63.jpg

 Comme hermétique au monde qui m'entoure, qui ne fait que me cerner sans plonger en mon âme. « Dans mon monde ». Voilà ce qu'on m'a dit aujourd'hui, l'air de rien.
Et il y aura ceux qui ne veulent plus vivre, et puis il y aura ceux qui s'accommoderont avec ce qu'ils ont. Et moi désormais c'est à toi que je veux m'accommoder. Te faire pénétrer dans mon Monde l'air de rien, sans vieux réflexes, sans laisser ces voix me dire « Tire toi tant qu'il en est encore temps ». C'est les ruines de nos espérances d'avant que je voudrais reconstruire. C'est mon amour que je voudrais bâtir. C'est drôle comme tout semble paisible quand je te parle. C'est drôle comme même les orages du passé ne grondent plus avec tes mots simples que tu me glisses. Simplement tes mots, plus souvent, et peut-être trouverais-je ce qui me fait défaut ? Tu es le seul en qui j'ai confiance, et je veux croire que c'est plus fort que ce que je voulais bien me faire croire jusqu'à présent. Quelques mots griffonnés ici et là, quelques brouillons, ébauches avant de te faire parvenir mon espoir du moment. Ce que j'écris n'est pas fluide, limpide, et pourtant je voudrais tant trouver les bons mots pour te dire à toi, rien qu'à toi ; j'ai besoin de toi.

 

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