Très belle photo trouvée là.
L' être humain est un drôle de personnage. Je suis un être humain(e). Je suis un drôle de personnage.
On passe une bonne partie de notre temps imparti à râler sur tout, et à y regarder de plus près, sur des trucs qui nous emmerdent pas vraiment la vie. Ou en tous cas, pas le plus important. On se plaint du mauvais temps, du dollar qui fout le camp, des fonctionnaires toujours en grève. A la vérité, on se retrouve finalement à taire ce qui nous tracasse le plus, et à râler contre le petit truc qui va de travers et qui de fait contrarie la trajectoire de notre train-train quotidien. Et c'est quand arrive l'intolérable, la mort d'un être proche, qu'on se rend compte à quel point... On se rend compte de quoi d'ailleurs, à ce moment là ? Qu'on est des crétins, qu'on sait que la vie est courte mais quand même, on préfère faire une montagne d'une goutte de pluie. Et on le connait ce discours en plus ! Ne vivre que pour l'essentiel, l'essence même de la vie, toutes ces phrases véridiques qu'on ne remet pas en question, mais dont on ne fait pas (bon) usage.
Et ça me fait penser à cette phrase d'Amélie Poulain, c'est l'angoisse du temps qui passe qui nous fait tant parler du temps qu'il fait. Peut être en effet. Que même si la vie est courte, il faut bien trouver de quoi la remplir cette vie. Et comme on peut pas se plaindre de ce qui nous tracasse le plus (imaginez-vous demain, en arrivant au boulot/lycée/fac, à répondre à la question banale et presque inutile "ça va ?" : "Eh bien maintenant que t'en parles, vivre m'est difficile en ce moment, je m'interroge sur le sens de ma vie. Oh, rien de bien méchant tu sais, juste l'éternelle question, celle du Pourquoi ?"...).
Parce que ça fait réfléchir de voir nos proches vieillir, avoir peur de la maladie, et que cette semaine l'atmosphère me semblait différente. Comme si je me tournais sur l'essentiel, exceptionnellement. Et demain je reprendrais, en même temps que mes cours, mon train-train quotidien ;).
" Profites de ta jeunesse ma fille, c'est aujourd'hui et maintenant que se construisent les souvenirs ".
L' être humain est un drôle de personnage. Je suis un être humain(e). Je suis un drôle de personnage.
On passe une bonne partie de notre temps imparti à râler sur tout, et à y regarder de plus près, sur des trucs qui nous emmerdent pas vraiment la vie. Ou en tous cas, pas le plus important. On se plaint du mauvais temps, du dollar qui fout le camp, des fonctionnaires toujours en grève. A la vérité, on se retrouve finalement à taire ce qui nous tracasse le plus, et à râler contre le petit truc qui va de travers et qui de fait contrarie la trajectoire de notre train-train quotidien. Et c'est quand arrive l'intolérable, la mort d'un être proche, qu'on se rend compte à quel point... On se rend compte de quoi d'ailleurs, à ce moment là ? Qu'on est des crétins, qu'on sait que la vie est courte mais quand même, on préfère faire une montagne d'une goutte de pluie. Et on le connait ce discours en plus ! Ne vivre que pour l'essentiel, l'essence même de la vie, toutes ces phrases véridiques qu'on ne remet pas en question, mais dont on ne fait pas (bon) usage.
Et ça me fait penser à cette phrase d'Amélie Poulain, c'est l'angoisse du temps qui passe qui nous fait tant parler du temps qu'il fait. Peut être en effet. Que même si la vie est courte, il faut bien trouver de quoi la remplir cette vie. Et comme on peut pas se plaindre de ce qui nous tracasse le plus (imaginez-vous demain, en arrivant au boulot/lycée/fac, à répondre à la question banale et presque inutile "ça va ?" : "Eh bien maintenant que t'en parles, vivre m'est difficile en ce moment, je m'interroge sur le sens de ma vie. Oh, rien de bien méchant tu sais, juste l'éternelle question, celle du Pourquoi ?"...).
Parce que ça fait réfléchir de voir nos proches vieillir, avoir peur de la maladie, et que cette semaine l'atmosphère me semblait différente. Comme si je me tournais sur l'essentiel, exceptionnellement. Et demain je reprendrais, en même temps que mes cours, mon train-train quotidien ;).
" Profites de ta jeunesse ma fille, c'est aujourd'hui et maintenant que se construisent les souvenirs ".