Mes-remues-meninges

Un p'tit coin de parapluie, contre un coin d'Paradis, il* avait quelque chose d'un Ange .

Mercredi 29 décembre 2010 à 16:03

http://mes-remues-meninges.cowblog.fr/images/Lahaut.jpgL'illustration n'a rien à voir avec le thème de l'article, juste que j'ai aimé ce dessin animé, même si j'suis pas toujours fana de ça, du genre nostalgique de l'enfance et compagnie. Mais quand même, j'dois reconnaître que celui-ci est cool.


L
a procrastination, ou comment user et abuser de sa mauvaise foi jusqu'à se faire croire que non, vraiment, demain ce sera mieux pour bosser. Jusqu'au moment ou la question se pose plus, parce que demain ça doit être aujourd'hui, plus le choix.

C'est étrange quand même, j'aime ce que je fais, ce que j'étudie, ça m'intéresse, et pourtant je repousse encore et encore ce que j'ai à faire. C'est grave docteur ?

Peut-être que c'est l'acteur de Ce que pensent les hommes qui a raison : les filles aiment le drame ( Hu Hu ça demande reflexion). Si maintenant les mystères de la vie, de l'être humain, ont leur réponse dans les dialogues de films romantique, j'ai envie de dire Ou va le Monde ?



Musique du jour : * Nordine - Monsieur Roux *

Mardi 28 décembre 2010 à 16:44

Ah, mais j'ai jamais dit que j'étais raisonnable !


En direct de mes révisions, ou plutôt de ma pause (qui dure maintenant deux heures) pendant mes révisions. Sachant que mes partiels débute dans moins d'une semaine, qu'il me reste bien sur plein de choses à faire, j'ai envie d'ajouter pour faire retomber la pression de ces quelques lignes (ou pas d'ailleurs, ça dépend si l'ironie a des vertus déstressantes, sait-on jamais) : j'suis laaaaaarge ! 

Je crois que je crains de plus en plus la solitude, melêe au fait que plus on grandit, plus on est lucides, elle me piège de plus en plus. Je l'adore autant qu'elle me prend à mon propre piège, voilà. Parce que, peut être (sûrement) en avez-vous déjà fait l'expérience, mais d'une part, plus la solitude dure, plus on veut la faire durer, et d'autre part, c'est assez étrange de se retrouver seule face à soi-même, ça peut vite vous faire tourner en bourrique et poser des questions bizarroïdes qui vous semble existentielles. Rajoutez à cela qu'à faire de rester seule, c'est difficile de se resocialiser 'l'air de rien'... Ché pô si j'ai été claire, mais je me suis comprise.


http://mes-remues-meninges.cowblog.fr/images/Solitude.jpgPhoto trouvée sur le web, plus précisément sur Google Images (enfin précisément... :s)

Dimanche 26 décembre 2010 à 16:57

http://mes-remues-meninges.cowblog.fr/images/AlainBashungstudio.jpg
L'
autre soir, j'ai regardé un documentaire de France 3 sur le Rock français. C'était sympa, mais à ma grande surprise, ils ne se fiaient pas à mes goûts pour le choix des groupes, et ça a donné trop de blabla sur Johnny et rien sur Saez (le groupe Luke non plus, au passage), ainsi qu'une phrase qui m'a fait doucement  sourire et m'est restée en travers de la gorge (et en mémoire, accessoirement) : "Indochine, qui a toujours suivi son instinct..." (Gluuups, désolée pour les lecteurs qui aiment Indochine, mais ils suivent surtout ce qui s'fait et s'qui se vend). Malgré tout, j'vais arrêter de me plaindre 5 minutes pour vous faire part du positif : ils se sont un peu attardés sur Monsieur Bashung, et sur Téléphone (d'ailleurs il faut absolument que je m'y attarde moi aussi), et sur Noir Désir. Ah oui, et ils ont parlé 5 minutes du rap de NTM ... j'y connais pas grand via à part les trucs bien connus qui trainent sur mon ordi, mais y'a mieux en la matière, non ? Toujours est-il que ça m'a donné envie de retourner "au bon vieux temps du rock'n'roll" (Meeeerde voilà que je cite Johnny) et que c'était coule de regarder ça avec mon Papa (étonné que je connaisse autant de paroles de chanson... Ah ah petit naïf).

...

Je profite quand même de la thématique de l'article (Aaah mais c'est que j'fais ça bien), pour vous parler de la télé. Je sais qu'en disant ça, j'révolutionne pas grand chose parce que c'est un gros cliché, mais j'm'en fous, j'le dis quand même : vous trouvez pas qu'ils nous passent de plus en plus de merde quand même ? Ma question est : Est ce qu'ils s'adaptent à nous, spectateurs, qui réclamons de la merde en boîte avec nos cerveaux riquiquis, ou alors justement c'est ces programmes qui nous rétrécissent le cerveau ? Chers amis, la question reste ouverte !

(Bon bien sur, faut reconnaître que parfois ils me surprenne positivement, je pense à Rendez vous en terre inconnue,
Panique dans l'oreillette, le film Into the wild l'autre fois ... mais en contre partie, on a les documentaires de TF1 et toute leur charge émotionelle (avec la musique et tout, d'ailleurs ça me fait souvent penser à un des sketchs du spectacle Jamel 100% Debbouze), la télé realité qui tourne autour de pipi-caca (élégance quand tu nous tiens)... Ok, il en faut pour tous les goûts mais même ceux qui regardent Secret Story et cie trouvent ça d'une débilité affligeante. Mais alors, pourquoi donc on a pas le droit à des supers émissions pas trop intellos mais pas trop bêtes non plus sur le cinéma, la litté, le rock tiens ! De toutes évidences, c'est trop demander... N'empêche qu'encore une fois, la télévision même si elle reste une super invention, voilà ce qu'on en fait !


http://mes-remues-meninges.cowblog.fr/images/M200213183.jpg



Musique du jour (c'est pas du Rock, mais cette femme a le don de me toucher avec ses textes, et je ne suis pas la seule dans ce cas ) : * Je suis un homme - Zazie *

 

Dimanche 26 décembre 2010 à 16:38

Bon. Je voulais agrémenter ce petit article de Noël (Jingle bells, jingle bells... vous entendez pas ?!) avec tout plein de photos aussi inutiles que sympas à regarder (du moins je l'espère) prises avec mon portable, mais en raison d'un chargeur (qui sert aussi de cable portable-ordi) lâchement oublié à l'appart', je me retrouve dans l'incapacité d'offrir ce panorama de paysages enneigés, sapin décoré, reflets de soleil sur la neige blanche... Patience, ça viendra.

Je ne crois pas que cet article sera très long, de toutes façons. Déjà parce qu'aujourd'hui mon ordi se traine pas mal (et pourtant c'est pas lui qui a mangé toute la journée hier), et aussi parce que je voudrais pas trop vous embêter avec ma journée, vous vous en fichez pas mal je pense, vous avez déjà le vôtre, de Noël :) ! M'enfin, pour faire court, j'ai eu des cadeaux utiles (du genre clé USB pour stoquer musiques & écrits), un pouf' géant par mon frère qui trouvera sa place naturellement dans le salon à l'appart' (le pouf', pas mon frère), et pis des sous (fringues, London me voilààà *croise les doigts* ) !
La journée en elle-même, ponctuée de moments rigolos, à vadrouiller entre les gens de ma famille pour m'occuper l'esprit et un retour en voiture en écoutant Patrice, le tout avec une neige qui n'a pas cessé de tomber et faire des congères un peu partout. J'aurais aimé quand même ne pas me sentir obligée de sourire pour montrer que ce doit être un jour heureux. J'aurais aimé être photogènique, parce que quand même le petit air crispé/malheureux (rayer la mention inutile) sur les photos, ça l'fait moyen.

M'enfin, cette semaine qui arrive (S-1 avant partiels), c'est révisions à donf dans la mesure du possible. Hormis aujourd'hui, on est dimanche alors hein ! Bon ! ... Okay, même ma mauvaise foi légendaire arrive même pas à trouver une excuse bidon au fait que je ne sois pas en train de réviser... A part la flemme.



http://mes-remues-meninges.cowblog.fr/images/Bigfish.jpgPhoto du film de Tim Burton, Big Fish

Ah oui, et au fait : Joyeux Noël les Cowblogiens !


Et pour le plaisir des oreilles & yeux :  * Osez Joséphine (live) - Raphaël (reprise Bashung) *

Lundi 20 décembre 2010 à 20:58


http://mes-remues-meninges.cowblog.fr/images/Noetmoi.jpg
Après avoir lu ici et là (y compris sur Cowblog) des avis & critiques du bouquin No et moi de Delphine de Vigan, et toujours en adéquation avec la résolution que j'ai prise (en gros moins de glandouille sur le net, et plus de lecture), j'ai acheté le bouquin Samedi dernier. Bien décidée à le trouver dans le supermarché ou je finissais mes cadeaux de Noël (dernier moment, c'est mon deuxième prénom), la couverture m'a sauté aux yeux alors même que je suis arrivée dans le rayon Livres du supermarché (Coïncidence ? I think not.) et l'ai arrachée à son étagère (qu'on se le dise, la place d'un bouquin est au chaud dans les mains du lecteur, pas en train d'étouffer, égaré au milieu de ses confrères bouquins).


Mais je m'égare, comme à l'accoutumée. Parce que je fais la maligne, là comme ça, à vous parler de la procrastination comme deuxième nature, ou encore de la libération des livres, mais j'ai fini cette après-midi même la lecture, et j'en suis sortie touchée (coulée ?). Bon, autant vous prévenir tout de suite, je ne suis pas douée pour parler de mes lectures, parce que je considère qu'elles se suffisent à elle même, et arriver après ça avec mes gros sabots et mes mots tous bêtes, je vois pas l'interêt. J'ai juste un truc à dire : demain, je vois ma meilleure amie, lectrice acharnée, et je vais lui mettre entre les mains, qu'elle me le rende quand elle voudra, du moment qu'elle le lise. Parce qu'il y a plein de choses là-dedans que je veux qu'elle lise, tout simplement.


" On est capable d'envoyer des avions supersoniques et des fusées dans l'espace, d'identifier un criminel à partir d'un cheveu ou d'une minuscule particule de peau, de créer une tomate qui reste trois semaines au réfrigérateur sans prendre une ride, de faire tenir dans une puce microscopique des milliards d'informations. On est capable de laisser mourir des gens dans la rue."

No et moi - Delphine de Vigan


Qu'on se le dise : des extraits du bouquin, j'aurais pu en recopier des dizaines, parce que j'me suis arrêtée plus d'une dizaine de fois pendant ma lecture avec des phrases comme ça. Que dire de plus ? J'me disais l'autre fois que s'il y a bien un mot qui définit, à mon sens, la situation, nos vies, c'est Absurdité. Parce que j'ai honte de moi, de m'émouvoir de la situation de No, alors que je fais rien quand je vois une No dans la rue. Oui, le monde est injuste, oui, il y a un écart tellement immense entre les pauvres et les riches, c'est devant nos yeux et c'est tellement gros qu'on le voit pas. J'veux dire, j'en fais guère plus que la moyenne. Je me rends le plus possible aux manifs, et après ? Ce devrait être un combat de chaque seconde, ce combat pour la justice, mais c'est pas le cas ! Parce qu'on est des robots, qu'on se cache derrière nos desillusions en se disant "A quoi ça va servir ?" ...


Vous voulez que je vous dise ? On est des gros cons. On nous fait croire qu'on est impuissants, et on le croit. Parce que c'est facile de se laisser couler, au moins ça nous fait une excuse. Mais on se rend même pas compte du pouvoir qu'on pourrait avoir, dans notre petit quotidien. Sauf que la notion de "Tous ensemble", on a aucune idée de comment la définir, et ça nous semble impossible de la mettre en pratique, alors que ce serait si simple...


L'autre fois, j'ai eu une idée toute con, mais alors bête comme chou. Je regardais une émission de télé, avec des gens bien habillés, bien coiffés, un plateau qui brille et tout et tout. Combien ça coute tout ça, on sait pas. Et puis y'a des gens qui sont venus, des gens qui sont sur le terrain, qui se battent. Ils ont discuté de la situation des sans-abris, pour alerter les gens. Et en retour, on les a accueilli ahttp://mes-remues-meninges.cowblog.fr/images/lesenfantsdeDonQuichotte.jpgvec des mots comme la situation économique, la crise de l'immobilier, le chômage... Ils ont débattu, et au final ils sont partis, chacun de leurs côtés, alors que tout le monde ou presque était d'accord ; cette situation, c'est intolérable. Et je me suis dit qu'au lieu de rester devant notre poste de télé, si on s'était tous levé pour faire quelque chose, si on avait pris le pognon pour faire l'émission... Là, ça aurait fait la différence. Il suffirait de faire le premier pas, un seul petit pas.


On est victimes de notre propre connerie. L'argent, c'est l'invention de l'homme, et c'est leur plus grand malheur. L'or, c'est rien. Si on avait décrété, y'a des années, qu'on se payerait avec des grains de maïs, aujourd'hui les hommes se batteraient pour des grains de maïs. Et les paysans seraient milliardaires. Mais voilà, moi la première je suis victime de ce système. La preuve, je me rebelle grâce à un bouquin que j'ai acheté alors que je faisais les courses de Noël. Quand je vous parlais d'absurdité...



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