Mes-remues-meninges

Un p'tit coin de parapluie, contre un coin d'Paradis, il* avait quelque chose d'un Ange .

Vendredi 29 octobre 2010 à 0:12

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Et si la vie avait une logique finalement ? Si le fait qu'elle nous apparaisse cruelle, avant de gravir la montagne, n'était qu'un passage obligé pour se retrouver à accepter l'inacceptable ? Au fond, nous sommes tous des êtres très égoïstes, ce n'est pas nouveau. Nous passons notre vie à nous concentrer sur nos maux, nos blessures, nos larmes... On pourrait se dire que l'amour est notre seul moyen de nous intéresser un peu à notre voisin, notre "frère". Et pourtant, l'amour fait mal. Ceux qui ont connu la douleur de devoir se séparer ne serait ce que physiquement de l'être aimé savent de quoi l'on parle. L'amour et la mort, les deux plus grands maux de nos vies. Mais c'est aussi ceux qui l'accapare le plus. On apprend à se remettre de tout, même si les séquelles sont toujours là, prêtes à ressortir par l'intermédiaire de nos angoisses, peurs, dépressions. Mais on se remet debout, parce que la vie est plus forte que tout.

Je n'avais pas vraiment d'avis sur la question du destin. Je m'étais interrogée, bien sur, comment faire autrement au vu des films, bouquins et autres théories philosophiques qui s'interrogent sur ce sujet. Alors, après quelques mots d'une bonne citation (pourquoi bonne ? presque toutes les citations sans exception sont bonnes à prendre), j'arrivais à y croire pendant quelques minutes, preuves à l'appui. Que toutes les épreuves que l'on connait sont une suite logique. Mais je doutais. Je me disais que la vie était compliquée. Peut être est ce moi qui la rendait compliquée ? Peut être est ce nous tous ? Bien sur, pour qu'elle ne le soit pas, il faudrait retirer à la vie certaines notions, telles que le mensonge, ou tout simplement les sentiments. Mais, on le sait bien, l'être humain en tant que robot n'est plus un être humain. Mais je m'égare un peu, le destin donc.

Je ne vais pas vous étaler ma vie, elle n'est pas plus palpitante que la votre. On a tous connu nos propres épreuves, et au fond, on connait tous plus ou moins les mêmes douleurs, à différentes échelles. J'ai connu l'amour, assez jeune, et puis la déception, le manque, l'absence... Peut être pas dans cet ordre, car tous les sentiments se sont mêlés : l'amour, la haine, la réalité, l'illusion... Bref. Le temps guérit nos peines. On déteste entendre ça lorsque la cicatrice est encore chaude, nous brûle encore, mais rien n'est moins vrai (ou presque) : le temps guérit tout. Sage promesse. Le problème c'est qu'on ne sait jamais combien de temps ça prendre, c'est là qu'est l'os, comme dirait l'autre. Pour en revenir à ma propre expérience (l'être humain est égoïste par nature, vous disais-je), il m'a fallu beaucoup de temps. L'inconscient, le refoulement des sentiments... bref, j'ai une tendance pathologique à comme qui dirait m'emmêler les pinceaux. Mais, aujourd'hui, j'ai la certitude de me trouver à un tournant. Trop tard pour reculer.

"Mon meilleur ami" : quelle magnifique expression. Et qui m'a été bien utile, de surcroit. Le meilleur ami, c'est celui à qui l'on se confie, mais sans relation amoureuse : pratique pour une trouillarde comme moi, qui préfère s'inventer mille et un scénarios tous plus rocambolesques les uns que les autres que celui qu'on lui propose. 8 ans qu'on se connait, on s'est rapproché il y a cinq ans. Il m'a avoué ses sentiments, penaud, comme une fatalité, et j'les ai renversé d'un revers de manche. Mais je ne suis pas complètement autiste, pendant ces cinq ans, je n'ai pas vécu aveuglément, ni "sourdément". J'ai entendu les avertissements de mes amis, qui n'avaient de cesse de me pousser vers lui. Et j'ai entendu, aussi, mes propres sentiments. La petite déception, toute petite, à peine audible mais qui parvient par on ne sait quel miracle à se faire entendre lorsqu'il me parle de sa copine, si merveilleuse. Mais je n'étais pas prête, mais je ne voulais pas perdre notre amitié.. fastoche, je le redis, pour contrer les arguments, lorsqu'on a une imagination débordante, comme c'est le cas pour moi.

La peur est toujours là, ne me quitte jamais. Lancinante, prête à me désarmer à n'importe quel moment. J'essaierai de.. Je ne faiblirai pas. Si c'est une erreur, ça en sera une, car je n'ai pas fait toutes ces considérations sur la vie, la mort, pour rien (cf le début du texte). La volonté, y'a (presque) que cela de vrai. Je viens de lui envoyer un message, à vrai dire avant d'écrire ces lignes, et j'attends la réponse. "Je dois te parler d'un truc, c'est important". Important ? ça l'est pour moi en tous cas.

 


Musique du jour : * On fire - Switchfoot *

Vendredi 22 octobre 2010 à 22:08

Tout se casse la gueule à l'intérieur, et pourtant je ne fais rien. Je ne sais plus exactement qui je suis, je ne suis plus sure du tout de celle que je veux devenir. Je me laisse porter, au fond, parce que je ne sais pas quoi faire d'autre. J'ai l'impression constante d'être à contre sens, différente des autres, toujours. Je les vois rire, être tristes pour de bonnes raisons, légitimes j'entends. Et moi je fais semblant, mais rien ne va plus. Je joue, je joue cette comédie de celle qui contrôle tout, alors que je ne contrôle plus rien. J'ai honte d'être comme ça, de ne plus être la jeune fille intègre que j'ai pu être. Je cherche de nouveaux combats pour donner un peu de sens à tout ça, à cette existence qui m'accable. Je ne suis pas seule, pourtant, loin de là. Mais au jour d'aujourd'hui personne ne connait cet état d'esprit qui me hante, qui me ronge. Je fume de plus en plus, et même l'alcool ne parvient plus totalement à me faire perdre pied, je ne mange plus beaucoup, et c'est devenu une telle habitude que désormais mon estomac rejette un peu trop de nourriture que j'ingurgite. Je ne suis plus qu'un corps fragile et un esprit vacillant.

J'ai l'impression plus que désagréable que mes combats sont ridicules, que ce qui me tient le plus à coeur n'a plus vraiment raison d'être, au milieu de tous ces gens. Et cette solitude, que j'ai adopté depuis l'enfance, se resserre autour de moi, peu à peu, prise au piège par mes propres démons.

Mais quand Est-ce que ça reviendra, cet appêtit de la vie, j'ai l'impression d'être en lutte perpétuelle avec elle, avec moi surtout.


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Lundi 11 octobre 2010 à 19:36


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" La vie étudiante n'a pas que des bons côtés." Tel pourrait-être le sous-titre de ma journée d'aujourd'hui. Au pays du "3615 raconte ta life", j'expose les faits : 2h de cours ce matin (jusque là c'est normal, c'est mon programme de tous les lundis). Sortie de l'Amphi, des gens qui passent à côté de vous sans un bonjour ni merde (alors qu'aujourd'hui, vraiment, un merde m'aurait fait plus plaisir), rentrée à l'appart' avec un mal de tête naissant, la flemme qui m'a écrasée toute la journée. Un peu honte quand même de dire que je suis arrivée hier et que je n'ai toujours pas fait mon lit, ni la vaisselle, et je crois bien que quand j'ouvrirai les yeux demain, je serais carrément malade. J'ai faim et pas faim en même temps, et même la clope que je viens de griller à cet instant ne m'a pas motivée plus que ça. J'aurais du bosser mes cours, lire.. enfin, faire quelque chose de "bien", quoi. Ou alors quelque chose tout court. Bref, bilan humain ; c'est le bordel dans l'appart', et je crois bien que je vais pas manger. Demain, de fortes chances que je me réveille pour rien, en raison d'un risque de grève qui plane sur nos têtes. Allez, un peu de courage, on va dire que demain je bosse."

(Y'en a quand même une qui est solidaire, c'est cette pluie qui m'a accompagnée dans ma journée morose, tant qu'à faire, soulignons les "points positifs". )

 

Et vous ? Vos études ? Vos plans d'avenirs raisonnables ou sur la cométe ?




Musique du jour : Ton héritage - Benjamin Biolay   *
www.youtube.com/watch *

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