Mes-remues-meninges

Un p'tit coin de parapluie, contre un coin d'Paradis, il* avait quelque chose d'un Ange .

Dimanche 13 février 2011 à 13:57


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"
Mais je me lâche la main
Je m’éloigne de moi
Je me retrouve au matin
Sur la mauvaise voie
Quand on se perd en chemin
Comment venir à bout
De ces efforts inhumains
Qui nous mènent à nous

__ Zazie.
"
(...)

Vendredi 11 février 2011 à 20:54

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Amis, l'heure est grave. Je ne vous apprend rien, dans quelque jours, en France, un événement annuel va avoir lieu. Vous vous retournez le cerveau sans saisir de quoi il s'agit ? Une commémoration, une fête nationale en Février ? Que nenni. Ce n'est pas non plus le fait qu'il s'agisse du mois qui comprend le moins de jours dans le calendrier (nan c'est pas ça l'évènement), c'est aussi (et surtout) la fête de la St Valentin !

Pourquoi le 14 février ? Est-ce-que quelqu'un sait pourquoi cette date ? (J'avoue, flemme de chercher sur Google un historique ou un truc dans le genre) ... Un jour qui fout une putain de pression (permettez moi l'expression, mais c'est vrai non ?) aux amoureux et leurs interrogations : que puis-je lui offrir ? Qu'est ce qui représente le mieux notre histoire ? (Oui, c'est affligeant) Dois-je la fêter avec la fille/ le gars rencontré en boîte le week end dernier ?

La St Valentin, ou quand l'amour devient quelque chose que l'on fête avec tout le business qui va de paire (les repas St Valentin, les cadeaux, les déclarations d'amuuuur par le biais de cartes, parfois de poèmes avec les mots des autres... mais qu'importe, le sentiment amoureux est universel ;) ).

Alors qui sont ces drôles de personnage qui ne fêtent pas/plus la St Valentin ? Ne s'aiment-ils donc plus ? Que font-ils de l'adage " Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour " ... Oui, parce que c'est bien connu, les meilleures preuves d'amour sont matérielles xD !

Ainsi, conduisez vous bien le 14 Février, c'est le moment ou jamais pour ne pas décevoir l'homme/la femme de votre vie, offrez des fleurs, cuisinez, soyez gentille, et dès le 15, vous pourrez reprendre vos habitudes de mufle/hystérique (selon le sexe de l'individu concerné) et jouer de sales tours à votre compagne/compagnon. C'est pas beau l'amour ?

Une petite pensée quand même à ceux qui ne seront pas en couple Lundi, ces êtres presque anormaux au regard de la société, ces êtres que l'on nomme "célibataires", seuls, esseulés et solitaires (^-^) ... mais aussi pensée à ceux qui, en couple, se sentent obligés, sous la pression que représente cette fête de " faire comme les autres ". Et enfin, pensée à ceux qui se feront largués (sisi, ça existe, faut pas croire) ou apprendront une trahison de la part de leur conjoint(e)... C'est pas parce que c'est la fête de l'amour que les humains ne sont fait QUE d'amour en ce jour  ;) !

Chers amis, Lundi, la France (et les autres pays qui fêtent la St Valentin aussi), sera coupée en deux : ceux qui sont en couple, et les autres (moi, direct deuxième catégorie)... alors cette année je me console avec Sagamore Stevenin (ci-dessous), mon fantasme ABSOLU :



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Et si les groupes de Facebook ne vous suffisent pas à rigoler de notre situation : " Cette St Valentin entre moi et moi va être torride ", " J'm'en fous j'm'appelle pas Valentin... " etc, petite vidéo de Manu Payet qui fait rire, malgré le thème : * La rupture - Manu Payet *

Jeudi 10 février 2011 à 21:39

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I
l y a plusieurs jours de cela, je suis allée voir le film Les émotifs anonymes. Touchée, coulée. Il est de ces films dont on "sent", juste après avoir vu quelques images de la Bande Annonce qu'il va nous plaire. Ca s'est révelé vrai. Et dans la salle obscure, dès les premières images, je me suis accrochée à ce film poétique, drôle, qui traite de deux sujets qui ont tout pour me plaire : le chocolat, et... l'émotivité, traitée dans ce film par le biais de l'angoisse qu'ont les personnages à vivre une histoire d'amour "normale". J'ai ri, devant la gaucherie des deux personnages principaux, interprêtés margistralement par Isabelle Carré et Benoit Poelvoorde, qui se révèlent extrêmement touchants. Et entre ces nombreuses scènes qui vous font sourire, il y a aussi des dialogues, des phrases plus profondes. Comme cette séance chez le psy, cette peur irrationelle et irrépressible dont fait état Jean-René :

Ne rien faire, par peur qu'il arrive quelque chose
.


Un film émouvant, donc, avec un univers particulier (qui rappelle UN PEU Le fabuleux destin d'Amélie Poulain), et des personnages "différents", comme j'aime à en voir au cinéma. Un seul regret : que le film ne dure pas plus longtemps (pourquoi pas une suite, Monsieur Améris (réalisateur), puisque ce thème vous tient à coeur, étant vous-même émotif ?).




Musique du jour : * Don't look back in anger - Oasis *

Jeudi 20 janvier 2011 à 14:31

No et moi.

Emouvant. Très émouvant. J'en ai versé ma larme alors que j'étais au cinéma, camoufflée plus ou moins bien derrière mon foulard, la salle plongée dans l'obscurité aidant. Et j'avais lu le livre, avant. Et justement, j'y suis allée avec de la curiosité mêlée à la peur d'être déçue. Mais tout s'est bien passé, c'est le moins qu'on puisse dire. Sans conteste, c'est un film dur, peut être plus encore que le livre. C'est comme si les scènes se déroulaient sans laisser le spectateur souffler, et sans lui cacher la vérité. Tant mieux. Comme je l'ai dit j'ai pleuré, c'est assez rare devant un film. Ca sonne vrai, au moins, et puis c'est le sujet qui veut ça (les sans-abris, notamment appelés "invisibles" dans le film, c'est si bien trouvé).

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Niveau interprêtation des acteurs, que dire ? Hormis que les jeunes actrices sont parfaites dans leur jeu, franchement j'ai beau chercher, je ne vois aucun reproche à leur faire. Encore une fois je vais faire une référence au livre, mais elles sont très fidèles aux personnages, je n'ai eu aucun mal à les voir en elles. Elles tiennent leur rôle, et plus encore. Deux jeunes actrices, Julie-Marie Parmentier et Nina Rodriguez. Noms (et interprêtations) à retenir. Ah oui, et j'avoue que j'y suis allée avec un préjugé : celui qui interprête Lucas, est le fils de Zabou Breitman (la réalisatrice). J'ai eu peur que sa présence ne soit pas légitime, autrement qu'en tant que "fils de", d'autant que ma sévérité était dûe au fait que j'aime beaucoup le personnage de Delphine de Vigan. En fait non, il joue bien ce jeune homme, et il est charmant. Mea culpa.

Un gros coup de coeur pour la réalisation, aussi. Je vais pas faire la maligne parce que j'y connais rien en techniques pour filmer et tous ces trucs là, mais j'ai aimé l'originalité. Ah oui, et la musique. En rentrant je me suis ruée sur l'ordi, non seulement pour voir les résultats de mes partiels (que j'ai eu, donc une semaine de vacances de plus), et aussi pour trouver des morceaux entendus, et je n'ai rien trouvé d'ailleurs si quelqu'un a quelque chose ?

C'était la première fois que je voyais un film de Zabou Breitman, et je n'ai pas été déçue. Je n'ai pas vu l'adaptation cinématographique du livre d'Anna Gavalda, Je l'aimais, et No et moi m'encourage à le regarder, même si mon frère qui l'a vu n'a pas du tout aimé (M'enfin c'est un garçon hein < trait d'humour).

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Seul petit bémol, mais ça c'est seulement par rapport à l'adaptation, pas au film en lui-même. Il n'est pas assez long. Y'a toujours la frustration lorsqu'on a lu et qui plus est aimé le livre (c'était le cas pour Ensemble c'est Tout) de ne pas retrouver toutes les scènes. Mais bon là aussi je suis très exigente parce qu'après c'est plus une adaptation mais une lecture avec des images d'illustrations, non ? Et pour ceux qui n'ont pas vu le film, je ne voudrais pas "spoiler" mais j'ai été déçue pour la fin, toujours par rapport au livre. Ca a aussi contribué au fait que je trouve le film plus dur que le livre, mais je n'en dirais pas plus.

J'vous avouerai qu'à la sortie de la salle, j'ai immédiatement pensé à faire un article sur le sujet et je me suis dit que ça allait être difficile de m'arrêter. En fait, non. Comme vous avez peut être remarqué, c'est l'émotion qui prend le dessus. Alors, même si c'est simple à dire, mais ça a de la signification si on s'y attarde un peu : J'ai aimé.

...

 
Ah oui, et je me permets de vous présenter mon amoureux, il s'appelle Sam Beeton, il est très sexy et il chante dans les cimetières pour Burberry (chacun ses kiffs, on ne juge pas siouplay ! ) : * My doll (acoustic) - Sam Beeton  * Bon, il est pas au courant de notre histoire, c'est un peu totalement à sens unique. Mais bon, j'lui envoie beaucoup d'amour, et ça, ça compte hein !

Dimanche 16 janvier 2011 à 16:46

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L
ettre à celui qui ne fait pas (encore ?) parti de ma vie.

J'ai peur que tu ne viennes pas, que tu sois quelque part, mais pour quelqu'un d'autre. Peur de devoir m'accomoder à quelqu'un qui finira par passer par là, près de moi, et qui sera tout comme moi pressé par le temps, par la pression, pour ne pas "finir seul". J'ai peur de ne pas avoir le coeur assez grand pour te reconnaître, de ne pas être assez connectée aux émotions si tu étais près de moi, toujours ce manque de confiance en soi qui retient par la manche lorsque l'on prend de la vitesse.

J'ai peur de finir par ne plus croire en l'amour, de trouver romantiques ces histoires maudites, impossibles, ces histoires du passé...

Mais si jamais je me trompai, si effectivement tu existais, est-ce- que tu saurais me voir ? Est-ce-que mes yeux plus expressifs que je ne le suis moi-même, attireraient ton regard ? Crois-tu que tu prendrais peur devant ma pudeur, ma technique pour contourner les "je t'aime", ma façon de me cacher derrière un rire pudique, que tu ne prendrais pas peur devant mes habitudes à crever de solitude ?

Est-ce-que tu me suivrais dans mes périples utopiques, mes colères envers les uns qui écrasent continuellement les espoirs de nous autres, ceux qui laissent leur intégrité de côté pour parler à mi-voix, pour ressentir des émotions qui ne leur sont pas siennes ? Ou, au contraire, épouserais-tu mon ombre, celle qui finit par penser que la douleur est d'une évidente omniprésence, et que celle une grande lucidité nous fait accepter ?


Accepterais-tu, à ton tour, que, parfois, je préfère ces musiques chaudes et chères à mon coeur à ta propre voix ? Dis-moi, trouverais-tu finalement ta place dans ma solitude ? Est-ce-que finalement la place que je te laisserai te conviendrai, moi qui n'aime jamais à moitié, plus fidèle à mes amis que je ne le suis à moi-même ? Parce que si c'était le cas, tu m'emmènerais sûrement avec moi au plus profond de ce qui me rend vivante .



Musique du jour : * Zoé - Luke *



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