Et si vous ne connaissez pas ce très beau film (cf la photo) qu'est Le Premier Jour du Reste de ta Vie ... Changez ça ! Connaissez !Mon frangin est beau, me fait tordre de rire, est intelligent. Mais voilà... c'est mon frangin :).
En cette période de Noël qui arrive à grands pas (le sapin a déjà encombré le salon... mais non pas encombré, or-né !) combiné aux vacances de Noël (noooon, ne me détestez pas, même si je suis déjà presque en vacances <moins deux heures de CM>) qui m'ont fait regagné le domicile familial (home sweet home comme on dit, hein), une p'tite envie survient, celle de parler de la famille, ma famille.
Aahhh la famille, souvenirs souvenirs, de crises en tout genre, de moi qui chouine parce que grand frère m'embête (quelle(s) peste(s) cette(ces) petite(s) soeur(s)), de mon père qui veut nous faire grandir au son de la "bonne" musique (Simon & Garfunkel, Bob Dylan, Neil Young et j'en passe), de ma mère qui fait sauter les crêpes sous nos yeux ébahis au retour de la promenade (il en faut peu pour être heureux)...
Et puis le temps passe, et les complications arrivent. Ces interrogations d'antan qui équivalaient à ça, en gros : quand est-ce qu'on mange ? Comment je vais construire cette maison playmobil ? Pourquoi on n'a pas le droit de veiller après la météo (oui, grosse injustice, je sais pas si vous avez connu ça aussi) ?... Bref. Ces interrogations qui s'effacent et font place aux nouvelles : 'Tain si je bouffe ça, je vais prendre combien encore ? C'est quoi cette maison pourrie ? Pourquoi ils m'prennent la tête, ça m'regarde si j'veux me coucher après minuit...
Vient alors les crises de larmes, les crises tout court en fait. C'est pas vraiment qu'on en veut contre eux, c'est plutôt qu'on en veut à la terre entière. Parce qu'on se sent mal ici, vraiment mal. Y'a rien qui fait, et qu'importe ou on se trouve c'est jamais la bonne place. Un peu comme quand on arrive pas à dormir et qu'on trouve pas la bonne position dans le lit... et que tout ça nous exaspère.
Boarf, j'vous dirais pas que tout ça c'est derrière moi, je vous mentirais. Y'a encore un peu de l'adolescente qui est tapie en moi, encore un peu de mal être qui pointe sa trombine quand ça va mal, ces jours qu'on déteste parce que y'a rien qui fait. Mais pour en revenir à ma famille, j'ai de la chance de les avoir. Vraiment. Il m'a fallu 19 ans pour m'en rendre compte, mais aujourd'hui je le sais. Que c'est grâce à eux si j'suis pas trop mal aujourd'hui. Grâce à eux si j'suis assez équilibrée (encore que... c'est un équilibre personnel !).
Bref. Je les aimes, et même si j'leur dit jamais, j'espère de tout coeur que mes yeux parait-il très expressifs reflètent la reconnaissance.
Musique du jour : * Never to know - Lene Marlin *
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