Putain de semaine quand même ! Entre les A.G., manifs, bringues et approfondissement de mes relations sociales… pas de tout repos, ces quelques jours avant la Toussaint ! Et dans cette ambiance qui nous éloigne de l’étouffant quotidien, une chose incroyable se produisit. J’ai complètement craqué pour un mec de ma Fac. Je ne sais pas si je dois m’en réjouir, je vacille entre me débarrasser au plus vite de l’idée fantasmatique que peut être, y’aurait moyen que, et la joie de constater que je n’ai pas entièrement basculé dans le cynisme vis-à-vis de ce que je peux ressentir. Un bien fou, pourtant, même si je vous le répète, c’est purement et simplement fantasmé car je ne lui ai même pas adressé la parole (honte à moi :$). Et pourtant, j’aime le voir, le croiser, le regarder en coin voire carrément franchement. Il parait drôle, un peu paumé mais pourtant bien là, libre un peu, fier de ses idées… Oui, je sais, je reste les pieds sur terre, j’ai bien employé le verbe « paraitre ». Mais, en même temps, si je n’y crois pas, qui va y croire à ma place ? Et si on ne peut plus rêver de rien, ou de l’impossible, y’a plus qu’à se tirer une balle dans la tête non ?
C’est peut être ça avoir 19 ans aujourd’hui, sans parler du truc « prince charmant », balancer entre les désillusions dont la vie ne nous a pas épargné, et un certain idéal absolu qui, coute que coute, nous reste au fond de l’estomac, et cogne pour nous forcer à nous remettre debout.
Mais alors, que faire ?
Musique du jour : * Jeunesse lève-toi - Saez *