Mes-remues-meninges

Un p'tit coin de parapluie, contre un coin d'Paradis, il* avait quelque chose d'un Ange .

Lundi 11 octobre 2010 à 18:10



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Autant vous le dire, puisqu’on commence un tout petit peu à se connaître, j’ai hésité entre faire un article sur ce film… ou rien du tout. Je vous explique ça ; d’habitude, je préfère faire une « critique » (à mon humble niveau, ça va sans dire), des films que je viens de voir, une critique « à chaud », donc. Or, ce n’est pas le cas pour celui-ci. Pourquoi ? Parce que, sans exagérer, j’ai bien du le voir déjà dix fois, et je ne compte pas m’arrêter là pour autant. Mon film préféré, c’est peu dire, et c’est peut être pour cette raison aussi que j’ai peur de ne pas trouver mes mots. Mais ce qui m’a finalement fait changer d’avis, c’est bel et bien le fait que justement, c’est un film que j’adore et que ça me paraissait étrange de dédier des articles à d’autres films sans parler du Fabuleux destin d’Amélie Poulain. Alors, j’aurais quand même attendu le 3e article (quelle patience, direz vous !). Maintenant que j’ai éclairci les choses, je me lance.

Ce film me fait rêver, fantasmer et plus que tout, me redonne gout à la vie. En un mot : il me va droit au cœur. Pour vous dire, si je m’écoutais, je le regarderais bien tous les mois (voire toutes les semaines), mais je m’en empêche car je ne veux en aucun cas « m’en lasser ». Ce film a ce truc incroyable, cette féérie, ce « je ne sais quoi » qui fait que j’entre dans le Monde d’Amélie Poulain, et garde même après le film des petites étincelles, vous savez, ces papillons dans le cœur et dans le ventre comme quand quelqu'un nous plait.

C’est peut être ça le mystère, l’énigme résolue ; je suis tombée amoureuse du film et de tous ses personnages (pas seulement de Nino, hem hem), et c’est avec plaisir que je les retrouve. Et j’ai beau avoir vu et revu ces mêmes scènes, je trouve à chaque fois une nouvelle « morale » si je puis dire, une nouvelle leçon de vie.

Et là, rien que de vous en parler, ça me donne envie de le revoir, ce que je ferais lorsque j’aurais trouvé le bon « moment ». Parce que oui, j’ai trouvé la parade : je m’occulte le droit de le visionner lorsque je juge que je traverse un moment « important » dans ma vie. Je ne saurais vous l’expliquer, mais c’est comme si c’était une aide. Et j’espère de tout cœur que la magie qui se dégage de ce film, génial à mes yeux, ne disparaitra jamais.

Quant à la musique, c’est signé Yann Tiersen, et si vous ne connaissez pas, écoutez, vous comprendrez ;) !


(Et parce que je suis sympa, je partage avec vous cette petite vidéo "bêtisier" qui m'a bien amusée :

*
www.youtube.com/watch * )


Le "P.S" de l'article : J’espère que vous aussi, vous avez trouvé « votre film » et si c’est le cas, lequel est-il ? ^-^

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Lundi 11 octobre 2010 à 17:07

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Paris - Cédric Klapisch


Premièrement, j'adore l'idée que cette affiche apparaisse sur mon blog, à défaut d'avoir pu me la procurer pour mon appart' jusque là (je ne perds pas espoir, pour autant). Bref, passées ces premières lignes "ma vie est tout à fait fascinante", j'en parle aussi parce que je ne la trouve pas simplement belle, mais représentative du film en lui-même, avec ces clichés de personnages pris au naturel, à leur insue en train de danser, chanter, en un mot : vivre.


Et c'est ce que j'ai apprécié tout au long du film : le spectateur, personnage à part entière, s'immisce dans ces bouts de vie qui continuent de faire comme ils l'entendent, sans écouter nos pleurs, nos rires devant l'écran. Vous me direz, c'est le cas pour tous les films. Et je vous répondrai, oui... mais non.
Parce que Klapisch réussit avec sa caméra à nous incorporer dans ces "fragments d'existence", plus vrais que nature, de personnages auxquels je me suis à tous, sans exception, attachée.


Même à cette boulangère insupportable, et c'était pas gagné, simplement haïssable mais terriblement banale finalement, interprêtée magistralement par Karine Viard.
J'ai aimé aussi le personnage d'Elise, bien entendu, cette mère de famille célibataire qui se débrouille comme elle peut, un peu timide, un peu maladroite, (c'est pas un hasard si je m'y suis identifiée, j'avoue) jouée par une Juliette Binoche émouvante, et qui se prend, ou plutôt, se reprend en main à la fin du film. Bien sur, Romain Duris est incroyablement juste, pas du tout dans le drama malgré un rôle fort et lourd, c'est le moins qu'on puisse dire (petite note cependant, j'aurais aimé que le réalisateur s'apesantisse un peu plus sur sa vie d'avant, c'est-à-dire avant sa maladie au coeur, élément déclencheur de l'intrigue, mais après tout, j'imagine qu'il a fallu faire un choix, comme le montre par ailleurs les bonus du DVD avec ces scènes géniales qui ont du être coupées). Quant à François Cluzet, attendrissant dans son rôle de frère de Fabrice Luchini, celui-ci apparaissant en prof de fac un peu névrosé et amoureux de la belle Mélanie Laurent, que j'avoue, j'ai pris un malin plaisir à détester dans ce film (à force d'être jolie et sympathique dans les autres films, ç'en devenait fatiguant ^-^).

Bref, tous les acteurs sont remarquables, et mention spéciale à Kingsley Kum Abang, l'interprête de Benoit, le jeune immigré qui joue son propre rôle (Envoyé Spécial lui avait d'ailleurs consacré un reportage à la sortie du film). 

En résumé, le thème en lui même m'a plu (bien sur, la ville de Paris, quelle source d'inspiration ! Que dis-je ? Quelle Muse !), la Bande-son colle parfaitement à l'ambiance intimiste du film, ce genre de film que j'aime parce qu'il donne envie de se bouger un peu, de changer les choses dans sa vie et .. que dire de plus ? J'aime ce film !  


 

Et parce que décidément, revoir ce film m'a mise de bonne humeur, je vous copie le lien vers la Bande Annonce (bande d'assistés, nan mais ! :) ) :
*
http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-212608/videos-films/?cmedia=18776056 *



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Lundi 11 octobre 2010 à 13:52


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Comme le veut la tradition "blogistique", je me dois de me présenter pour ce premier article. Ainsi, je ne dérogerai pas à cette règle, étant une personne qui se plie facilement aux conventions (ahem, ahem).


Marie, 19 ans, étudiante en 1ère année de Sciences Humaines et Sociales mention Sociologie (ça, c'est histoire de jouer à celle qui fait de grandes choses), ou simplement étudiante en Socio (après une année en Lettres Modernes qui a mal tournée). J'aime plus que tout la Musique, mon moyen d'expression, mon "canalisateur d'émotions" (qui sont foisonantes & influentes chez moi), bref, un moyen d'aller bien, le Chocolat et plus généralement tout ce qui en contient, les Grandes villes, à l'instar de Londres et Paris qui m'font rêver, le rock'n'roll (autant musical qu'en tant que mode de vie, dirons nous), l'hiver et sa neige blanche, même si je ne suis pas la dernière à râler contre le mauvais temps, j'aime la Nature, me promener dans les bois et la Mer. J'aime aussi la plupart des moyens d'expression, la lecture, la photo, le cinéma bien sur, et j'écris un petit peu pour ne pas laisser mes idées qui abondent constamment chez moi.


Bien sur, tout ça n'est qu'une description approximative, pour le reste je vous laisse faire votre opinion, si tant est que ce soit vraiment moi sur ces pages qui vont suivre.


Que dire de plus ? Ah oui, "personnalitalement parlant" : Je suis timide, passionée, jalouse mais j'm'en cache bien (du moins j'essaye), gourmande, intuitive, anticonformiste sur les bords, intègre et terriblement entêtée, rigolote pour certains (sous-entendu pas pour tout le monde). Selon les dires d'une personne qui m'connait bien, profondèment gentille, rancunière aussi, et je vacille sans arrêt entre le besoin énorme chez moi d'être rassurée et la peur de m'attacher. J'aime les gens, ce qui peut paraitre naïf mais c'est vrai, je ne sais pas comment le dire autrement. Nostalgique, toujours, sinon un pied, un orteil dans le passé. J'ai beaucoup de mal à faire semblant, ce qui, je l'admets peut être destabilisant pour ceux qui ne me connaissent pas, et les autres. Et, very important ; la plupart du temps, je ne crois pas en moi.


En résumé, il est assez rare que je fasse dans la nuance, avec moi c'est bien souvent et malheureusement tout va bien ou tout va mal, même si j'essaye de m'arranger (si possible en basculant du côté de "tout va bien").


Et vous, alors, qui êtes vous cher(e) visiteur(se) ?

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